Petit œuf éclot devient enfin un oisillon. Un novice parmi sa fratrie. Oui, Eyota était cet oisillon un peu perdu qui venait d'arriver dans un monde magique assez grandiose. En arrivant sur le Chemin de Traverse avec Odal, son père, ils partirent chercher les objets dans l'ordre de la liste. Après être passés chez Mme Guipure, Fleury et Bott les voilà enfin devant la célèbre boutique Ollivander. "Toujours aussi imposant" pensa Odal. Bien que cracmol, il avait déjà accompagné un de ses frères ici. Et c'est d'ailleurs là, à l'âge de 7 ans, qu'Ollivander lui dit qu'il ne ressentait aucun flux magique en lui.
- Eyota, la liste est encore un peu longue et Ollivander prends beaucoup de temps. Ça te dérange si je te laisse seule ?
La blonde lui lança un regard empli de compassion. Elle se doutait bien que c'était une douleur aiguë pour son père que de retourner ici, où tout avait fini. D'un câlin elle renvoya son père pour qu'il continue.
Une inspiration plus tard, la porte de la boutique s'ouvrit. Tout d'abord, ce qu'elle vit fut une boutique neuve, propre et qui sentait bon. Étrange. Son père lui en avait fait un tout autre tableau... Eyota s'avança tandis que la cloche annonçait son arrivée. Elle sursauta de surprise. C'est là qu'elle se rendit compte que son cœur battait fort et qu'elle avait un peu peur d'être rejetée de la communauté magique. Après une autre inspiration, son regard se reporta sur les milliers de boîtes que contenaient les étagères aux murs. Ses yeux bruns s'écarquillèrent tandis qu'un coin de sa lèvre remontait en un sourire d'émerveillement pur. Elle continua de marcher jusqu'au comptoir en regardant tout autour d'elle comme une enfant dans une confiserie. La dernière James était encore plus admirative ici que dans une bibliothèque. En s'arrêtant, elle aperçut une porte qui s'ouvrit à l'instant même où elle posa ses yeux dessus. En sursautant encore, elle regarda un homme en sortir. Elle fronça les sourcils et se dit que ce ne devait pas être Ollivander ou alors qu'il avait pris un vrai coup de jeune. Pourtant, elle sourit à l'homme et le salua poliment, en évitant son regard. Son appréhension grandit quand il se mit face à elle derrière le comptoir.
- Je... Je viens pour une... Baguette.
L'écossaise s'arrêta nette et retint sa respiration. Elle n'espérait qu'une chose : qu'il lui en trouve une. Qu'importe que ce soit la bonne ou la mauvaise. Du moment qu'elle en possédait une pour attester de son statut de sorcière...
- Eyota, la liste est encore un peu longue et Ollivander prends beaucoup de temps. Ça te dérange si je te laisse seule ?
La blonde lui lança un regard empli de compassion. Elle se doutait bien que c'était une douleur aiguë pour son père que de retourner ici, où tout avait fini. D'un câlin elle renvoya son père pour qu'il continue.
Une inspiration plus tard, la porte de la boutique s'ouvrit. Tout d'abord, ce qu'elle vit fut une boutique neuve, propre et qui sentait bon. Étrange. Son père lui en avait fait un tout autre tableau... Eyota s'avança tandis que la cloche annonçait son arrivée. Elle sursauta de surprise. C'est là qu'elle se rendit compte que son cœur battait fort et qu'elle avait un peu peur d'être rejetée de la communauté magique. Après une autre inspiration, son regard se reporta sur les milliers de boîtes que contenaient les étagères aux murs. Ses yeux bruns s'écarquillèrent tandis qu'un coin de sa lèvre remontait en un sourire d'émerveillement pur. Elle continua de marcher jusqu'au comptoir en regardant tout autour d'elle comme une enfant dans une confiserie. La dernière James était encore plus admirative ici que dans une bibliothèque. En s'arrêtant, elle aperçut une porte qui s'ouvrit à l'instant même où elle posa ses yeux dessus. En sursautant encore, elle regarda un homme en sortir. Elle fronça les sourcils et se dit que ce ne devait pas être Ollivander ou alors qu'il avait pris un vrai coup de jeune. Pourtant, elle sourit à l'homme et le salua poliment, en évitant son regard. Son appréhension grandit quand il se mit face à elle derrière le comptoir.
- Je... Je viens pour une... Baguette.
L'écossaise s'arrêta nette et retint sa respiration. Elle n'espérait qu'une chose : qu'il lui en trouve une. Qu'importe que ce soit la bonne ou la mauvaise. Du moment qu'elle en possédait une pour attester de son statut de sorcière...